La maquette
J'ai commencé cette maquette (échelle 1:36) en juillet 2012 et terminé en décembre 2016. Le modèle mesure 110 cm de longueur, 48 cm de largeur et 92 cm de hauteur (y compris le beaupré et les vergues).
J'ai
tout réalisé moi-même, sans aucune pièce préfabriquée, comme : couper
et raboter le bois dans les dimensions appropriées, commettre les cordes
dans les dizaines de différents diamètres requis, tourner les canons,
fabriquer les poulies et accessoires, et effectuer les décorations et
sculptures.
Pour la structure, j’ai utilisé principalement du poirier, par exemple pour
la quille, les couples, les barrots de pont, le bordage, etc. Comme
aucune peinture n'est appliquée sur le modèle, j'ai travaillé avec différentes
essences, dont la couleur est proche de celle des parties originelles
du navire ; ainsi, du buis pour les décorations et les sculptures, de
l’érable pour les planches de pont brossées, et de l’ébène pour les
parties foncées ou peintes en noir (comme les poulies, une partie des
mâts, et certaines sections du bordage). J'ai tourné les canons en
laiton, également utilisé pour les clous, les ancres, divers accessoires
et autres parties qui étaient à l'origine en fer. Pour obtenir l’effet
« fer», le laiton est traité avec un produit chimique.
Le modèle est construit avec sa charpente ; il est "ouvert" par
opposition à un modèle « fermé » (entièrement bordé). Cela signifie donc
qu'une partie des couples (52 au total) sont visibles. La plupart des
couples sont constitués de 12 différents morceaux de bois qui se
chevauchent. Afin de visualiser la structure et le logement sous les
ponts, une ouverture sera dégagée côté bâbord en découpant une partie
des couples.
Contrairement à ma maquette de la frégate Le Fleuron, j'ai mis les voiles sur le modèle de L'Amarante. Certes, les voiles cachent certains détails du gréement, cependant un modèle avec voiles représente plus de manœuvres courantes.
Comme mentionné précédemment, j'ai utilisé la monographie de Gérard
Delacroix sur L'Amarante comme base pour la construction de cette
maquette : «L'Amarante, la
Corvette de 12 canons du constructeur Joseph-Louis Ollivier, 1747,
Éditions Gérard Delacroix». Pour une
compréhension plus approfondie des navires de cette époque, j'ai consulté
régulièrement l'ouvrage en quatre volumes de Jean Boudriot : « Le Vaisseau de 74
canons » (Collection Archéologie Navale Française).
Enfin, j'ai m’inspiré pour certains détails de construction, du livre de
Bernard Frölich, "L'ART DU MODELISME"
(Editions ANCRE).